A la première lecture de ses oeuvres on peut sentir le mouvement et les influences de la calligraphie mais ses racines reste profondément ancré dans la culture graffiti car il s’agit ici de la répétition de son «tag», celui qu’il à inscrit sur les murs et qui lui a donné son identité dans la rue.
C’est en se laissant aller à l’improvisation, bouleversant le mot et ses lettres de façon anarchique, les répétant sens dessus dessous qu’il construit grâce à sa technique et la perfection des lignes l’équilibre qu’il recherche.
En résulte une création difficile à décoder qui s’intègre ou s’impose dans l’environnement, mélange moderne d’arabesque et d’art décoratif dans un jeu de courbes rappelant tout aussi bien le monde organique que le graffiti «wildstyle».
On y trouve aussi ; murs, briques, tags, flop, slogans, couleurs, coulures qui s’entremêlent sur la toile, au milieu de skylines de villes. Différentes couches se superposent et le jeu d’optique est susceptible de transformer des tags posés en arrière-plan en détails aléatoires de l’oeuvre principale. Ses toiles traitent toutes de l’obsession de la lettre, de sa mise en couleur et de la répétition des mouvements, guidée par une sensation addictive, d’abord en milieu urbain et aujourd’hui en atelier.
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