Depuis sa création en 1993, la Galerie Schlassgoart ne déroge à la mission qu’elle s’est donnée pour la promotion de l’art contemporain sous toutes ses formes et par ce biais, pour le soutien de la jeune création et les artistes émergents.
Après Jo Malano que nous avions convié en juin 2022, cette année, nous donnons carte blanche à Jeremy Palluce. Né en 1994 à Luxembourg, le jeune artiste vit et travaille à Bâle. Après un Bachelor en Arts à l’Université des Sciences Appliquées Macromedia de Fribourg (D), Jeremy Palluce rejoint la Haute École d’Art et de Design FHNW de Bâle où il vient d’obtenir un Master. Depuis 2020, il expose régulièrement au Luxembourg et en Allemagne.
Fasciné par la création depuis l’adolescence, l’artiste a commencé à s’exprimer par le graffiti et va vite en adopter les codes avec sa signature artistique « Skobe ». Le Street Art le conduira d’ailleurs à créer sa propre collection de vêtements sous le nom de « Palazzo Parano ». Pluridisciplinaire et à l’imaginaire foisonnant, Jeremy nourrit son inspiration de ses expériences et de son histoire personnelle. Ses voyages et la découverte de nouvelles cultures et subcultures enrichissent son art et lui ouvrent des horizons placés sous le signe de la diversité : « Je me considère comme artiste pluridisciplinaire, homme émotionnel agissant avec mon coeur et rarement avec ma tête, anti-capitaliste vivant et travaillant dans les deux pays les plus riches au
monde, qui mixent des espaces élitaires avec des cultures rebelles, des cultures anti et populaires en même temps. » (Jeremy Palluce)
Conscient de l’opportunité que lui offre la galerie Schlassgoart avec cette exposition personnelle, l’artiste s’est particulièrement investi afin de proposer au public un accrochage hors-norme. Il va y visualiser des pensées et des réflexions sur l’art et la société par le biais de plusieurs médias tels que la peinture, la sculpture, l’audio dans le but de « sublimer » le White-cube du Pavillon du Centenaire/ArcelorMittal avec une approche résolument contemporaine, un brin provocante mais cohérente et constructive.
Nathalie Becker Juillet 2023
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