Les bijoux architecturaux de la Ville d’Esch

À la fin du 19ème siècle, Esch s’est transformée en passant du statut de bourgade rurale à celui de riche ville industrielle.Au début du 20ème siècle, la ville d’Esch-sur-Alzette souhaitait développer son rôle de centre économique face à la capitale politique, Luxembourg-Ville. Un premier plan d’urbanisme vit le jour en 1906. En 1924, le célèbre urbaniste allemand Joseph Stübben l’agrandit et créa de nouveaux quartiers. En architecture aussi rivalisaient l’artisanat florissant et l’industrie en plein essor. Les maîtres d’oeuvre, originaires d’Allemagne, de Belgique, de France, d’Italie et du Luxembourg, intégraient à leurs réalisations des éléments typiques de leur pays d’origine.

C’est ainsi que divers styles se croisent à Esch, dans le nouveau quartier chic « Del’héicht » et sur la grande artère rue de l’Alzette : l’Art Nouveau inspiré de l’école de Nancy, le Liberty Italien, l’Éclectisme Allemand, le Néo-Gothique Français, l’Art Déco, le Fonctionnalisme et le Post-Modernisme. Outre sa qualité esthétique, la décoration des maisons reflète des valeurs morales, éthiques, culturelles et religieuses. Elle glorifie le travail et la prospérité en résultant par le biais d’éléments iconographiques connus, tels les cornes d’abondance, guirlandes, draperies, spirales, etc.

La Promenade Architecturale – ou la découverte du patrimoine Art Nouveau et Art Déco

Une petite promenade permet de découvrir le patrimoine architectural de la ville, largement préservé. La balade de cinq kilomètres commence à la Tour Berwart (1763), ancienne porte du château baroque (1721), détruit en 1954. Prenez la rue Emile Mayrisch, longez la place du même nom (1930), dépasser l’école primaire Del’héicht (1916) et l’hôpital (1925-1930) pour rejoindre la rue du Fossé. Du Lycée des garçons (1909), continuez par l’église Saint-Joseph (1873) et descendez vers l’Hôtel de Ville (1935-1937), puis tournez dans la rue de l’Alzette, aujourd’hui zone piétonne. Suivez la rue de l’Alzette jusqu’à l’école du Brill, puis faites un détour par la rue Zénon Bernard – admirez la maison de style « liberty », construite par un riche immigré italien (1905), et l’église du Sacré-Coeur (1931) – pour arriver à la place de la Résistance où se trouve le Musée National de la Résistance Luxembourgeoise (1956). Reprenez la rue Zénon Bernard, traversez la rue de la Libération et prenez la rue Bolivar, puis l’avenue de la Gare pour revenir au point de départ par la rue Boltgen.

Le descriptif complet et détaillé du parcours est disponible à la Escher Infofabrik, au 85, rue de l’Alzette.

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