Cette performance est une double performance qui montre la fragilité des corps trans dans ce monde nécropolitique. Cette mise en scène active les mémoires du corps comme archives vivantes. Un corps en transformation face aux mandats du cisgenderisme et de la suprématie blanche occidentale. Cette performance est un exercice de fuite face à la violence perpétuelle contre les personnes trans, c’est un battement de papillons, c’est un geste soutenu d’auto-soins mutuels, d’auto-préservation pour des avenirs complexes.
Version espagnole :
Es una performance dual que muestra la fragilidad de los cuerpos trans en este mundo necropolítico. Esta puesta en escena activa las memorias del cuerpo como un archivo vivo. Un cuerpo en transformación frente a los mandato de la cisgeneridad, occidental blancosupremacista. Esta performance es un ejercicio en fuga de las violencias perpetuas, es un aleteo de mariposas, es un gesto sostenido de auto cuidado mutuo, de autopreservación para futuros complejos.
Cette performance sera réalisée à l’occasion de la Squatfabrik #1, afin de récolter des fonds pour soutenir la vie des migrant·es trans. Les performeureuses sont Iky Piña et Alex Aguirre, artistes du collectif Ayllu, en résidence à Kufa du 22.04 au 19.05.
Le collectif Ayllu est un groupe de recherche collaborative et d’action artistique et politique formé par des migrant·es, des personnes racisées, des dissident·es sexuel·les et du genre des anciennes colonies espagnoles d’Amérique latine et des Caraïbes. Iels vivent et travaillent entre Madrid et Barcelone, Royaume d’Espagne. Le collectif est né en 2017 (à partir du collectif activiste Migrantes Transgresorxs, créé en 2009) et propose une critique du colonialisme, de la blancheur et de l’hétérosexualité, en réalisant des productions artistiques dans de multiples formats et en générant des processus d’éducation collective, de médiation et de production scripturale. Ayllu – qui, dans la langue quechua, désigne une famille élargie – représente une communauté d’affections, une famille tissée à partir de différents lieux, récupérant des souvenirs ancestraux et se déplaçant avec d’autres poétiques vers de futurs lieux collectifs.
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