À l’origine, il y a un attachement, une tendresse particulière pour le sujet de l’appartenance, des racines, de la culture et de la migration.
J’aime observer les marques de la culture initiale et comment celles-ci sont visibles, affirmées, affichées, ou plus discrètes, quasi invisibles parfois, ou déniées.
Comment percevons-nous notre entourage, notre environnement, nos concitoyens ? Celui qu’on rencontre, qui est-il ? Et qui sommes-nous, avec nos idées et nos manières d’être, face à l’autre ? Que connaît-on du monde ?
Les terres et leurs histoires à découvrir lors de cette exposition nous invitent à partir en exploration imaginaire d’un monde multiple et divers. Nous nous trouvons face à une collection qui nous transporte vers de multiples ailleurs, un ailleurs aussi bien géographique et culturel que géologique et historique.
Le projet est né au Luxembourg et il faut savoir que la population luxembourgeoise se compose de 173 nationalités différentes en 2021. Les artistes analysent cette liste établie par l’Institut national de la statistique et des études économiques du Grand-Duché de Luxembourg (STATEC) qui recense ces nationalités. Après ce premier voyage imaginaire, les deux artistes adressent à chaque ambassade une lettre d’invitation qui propose une participation au projet. L’institution choisit alors une terre représentative de son pays et renvoie l’échantillon, accompagné d’un questionnaire qui a servi ensuite à la rédaction des textes accompagnant la collection. Le projet se fait en plusieurs étapes.
Nous vous invitions à cette première étape La Collection.
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