lundi 04 octobre
Centre Culturel Kulturfabrik

Périphérie du 38ième bis Marché de la Poésie de Paris

Soirée covidcheck.

Rencontre littéraire avec Tom Reisen, Sophie Loizeau, Jean-Louis Giovannoni et Serge Basso de March.

Accompagnement musical par Remo Cavallini.

Le Marché de la Poésie est devenu au fil des ans l’une des manifestations poétiques les plus importantes d’Europe, accueillant des milliers de poètes, éditeurs et lecteurs.  Depuis plusieurs années, et dans la volonté de rayonner hors de son écrin parisien, son équipe organise des rencontres poétiques en France et à l’étranger. Ainsi, dans le cadre de sa 38ème édition (annulée en 2020), et en vue de l’édition 2022 lors de laquelle le Luxembourg sera invité d’honneur, le Marché de la Poésie et la Kulturfabrik organisent une Périphérie luxembourgeoise, le 5 octobre 2021. 

Vous pourrez y découvrir les écrits du poète luxembourgeois Tom Reisen et de trois poètes français (Jean-Louis Giovannoni, Serge Basso de March, Sophie Loizeau). Ils seront accompagnés en musique par le guitariste luxembourgeois Remo Cavallini. 

A noter que le 38ème bis Marché de la Poésie aura lieu du mercredi 20 au dimanche 24 octobre 2021 place Saint-Sulpice, à Paris.  

Tom Reisen (LU) 

Tom Reisen est né en 1971 à Luxembourg. Il a commencé à publier de la poésie dans les années 1990 dans plusieurs revues luxembourgeoises parmi lesquelles Estuaires dont il devient l’un des membres du comité de rédaction en 1996. Il publie un premier recueil de poésie chez Phi en 2001, Dialogue des limbes. Été, son deuxième recueil paraît chez Tétras Lyre en Belgique en 2011. Il a par ailleurs publié des récits et des nouvelles. L’Absente obtient une mention spéciale lors du Concours littéraire national en 2000 et le recueil de micro-récits Les Bulles se voit attribuer en 2019 le prix national du Livre (Lëtzebuerger Buchpräis). Son premier roman, Miroir ambulant ou L’Homme qui avait peur d’être oublié, est sorti en 2020 aux Editions Phi. Tom Reisen a représenté le Luxembourg aux Jeux de la Francophonie en France en 1994 avec un conte fantastique intitulé Le Gardien de nuit présenté au Théâtre du Rond-Point à Paris. Il a participé à des forums et événements littéraires européens, notamment au Transeuropaexpress (Rome, 2005), “Voci della Giovane Europa” (Ravello, 2007) ou encore au Poesiefestival de Berlin (2012).

Sophie Loizeau (FR) 

Sophie Loizeau est poétesse et écrivaine. Née le 23 avril 1970, elle vit à Versailles. Ses trois premiers livres, écrits entre 1998 et 2004 (Le Corps saisonnier, La Nue-bête, Environs du bouc), affichent une sexualité jubilatoire. La présence de la nature, du fantastique et du mythologique y est forte. Les livres suivants (La Femme lit, Le roman de diane, Caudal), écrits entre 2004 et 2012, forment une trilogie autour du mythe de Diane et travaillent à une féminisation radicale et systématique de la langue. En touchant à la langue des pères, Sophie Loizeau bouleverse les conventions. Elle tâche seulement « de récupérer ce qui a sombré dans le grand tout masculin ». Cette expérience d’avant-garde, que La Femme lit débute, que Le roman de diane poursuit en prose et que Caudal conclue, tente de donner une visibilité du féminin dans la langue.

Ce qui œuvre dans tous les livres de Sophie Loizeau et qu’elle nomme Le don d’instase est magique, est chamanique. C’est quand tout concorde un instant. Réceptivité à la nature, aux bêtes, aux sensations, au surnaturel, à l’esprit du monde ; joie d’habiter et recueillement sont les maîtres mots. Mais la contrepartie du don est sombre et cherche à tout gâcher. L’auteure écrit dans cette tension.

Ses textes figurent dans de nombreuses revues et anthologies

> Plus d’infos : https://sophieloizeau.wordpress.com

 Jean-Louis Giovannoni (FR)

Jean-Louis Giovannoni est né à Paris en 1950. Il a exercé le métier d’assistant social pendant plus de trente-cinq ans en hôpital psychiatrique. Il ouvre son œuvre poétique avec Garder le mort en 1975, livre de deuil qui deviendra un classique de la poésie contemporaine. Auteur d’une trentaine d’ouvrages chez divers éditeurs (Unes, Leo Scheer, Lettres Vives, Champ Vallon…), il compose une poésie de fragments interrogeant le malaise d’un rapport intime et extérieur au monde (Les Mots sont des vêtements endormis, Ce Lieu que les pierres regardent, L’air cicatrise vite). Ce rapport à l’espace s’incarne jusqu’à une forme d’abstraction aérienne à la fin des années 1980 (L’Invention de l’espace, Pas japonais, L’Immobile est un geste, Pas japonais) avant de faire place à de nouvelles formes, entre prose et poème. Depuis les années 90, ses thèmes interrogent notamment la violence des rapports sociaux (L’Élection, Journal d’un veau, Traité de la toile cirée, mêlant fantasmagorie et biographie, grotesque et pulsion, dans une figuration du monde où le fourmillement de l’invisible se mêle à l’instabilité du corps personnel et collectif (Sous le seuil, L’Échangeur souterrain de la gare Saint-Lazare). Il s’occupe par ailleurs de la publication des textes inédits de Raphaële George. Lauréat du prix Georges-Perros en 2010, il a également été président de la Maison des écrivains et de la littérature. Derniers titres parus : L’Échangeur souterrain de la gare Saint-Lazare, roman intérieur, Unes, 2020 ; Le Visage volé, Poésies complètes de 1981-1991, Unes, 2021.

Serge Basso de March (FR)

Fils d’immigrés italiensSerge Basso de March est né en 1960 à Verdun, lieu symbolique d’une des plus grandes batailles de la Première Guerre mondiale. Il est, de fait, totalement prédestiné à se sentir écrivain et citoyen du monde. Ancien directeur de la Kulturfabrik, il a publié quatre livres de poésie, un livre de chroniques, un livre d’aphorismes, trois polars écrits à 4 mains avec Enrico Lunghi ex-directeur du MUDAM et deux pièces de théâtre. Serge Basso est aussi l’auteur de L’ôtre texte jeune public écrit dans le cadre d’un projet pédagogique avec un collège de Lorraine (2019). Il est publié dans de nombreuses revues en France et à l’étranger (Belgique, Canada, Espagne, Italie, Luxembourg, Roumanie, Turquie, etc.) Il est traduit en arabe, catalan, espagnol, italien, luxembourgeois, russe, roumain et turc.

Remo Cavallini (LU)

“The bluesman from down south”. La guitare, c’est un peu une histoire de famille, en tout cas pour Remo qui, depuis ses 14 ans, a su imposer au fil des années ce feeling authentique, rempli d’énergie, de sincérité, et s’affirmer ainsi comme un des acteurs majeurs de la scène. Depuis janvier 2009, il est le directeur général de la Blues Schoul à Differdange. Après avoir travaillé avec la plupart des artistes de la scène luxembourgeoise, il a décidé cette année-là de monter son propre groupe, le Remo Cavallini Band, et de sortir un premier album intitulé « Authentic South » suivi de « Self Control » en 2014 et « The Last Blues From 29 » en 2017. La personnalité de Remo s’exprime au travers de ses compositions, résolument ancrées dans ces styles pouvant être rugueux, souvent explosifs, parfois sensuels et tendus, mais toujours interprétés avec passion et ferveur, ce que vous pourrez découvrir lors d’interludes musicaux qui ponctueront cette soirée littéraire.

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